Meet Dylan Lazarus!
le français suivit
Dylan is a PhD student at McMaster university working with Dr. Laura Parker. He completed his BSc in Physics and Mathematics at McGill, and transitioned to studying astrophysics for his MSc, also completed at McMaster. Dylan’s primary research interest is studying the elusive population of rejuvenating galaxies using observations. It is widely assumed that the typical evolutionary pathway of a galaxy is the transition from star-forming to quenched. However, if a galaxy’s supply of cold gas is replenished after being quenched – due to internal or environmental processes – star formation can reignite in a process known as rejuvenation.
His MSc focused on studying the gas properties of rejuvenating galaxies using an existing selection method (Cleland & McGee, 2021). This method relies on comparing UV emission, which purportedly traces star formation on ~100 Myr timescales, to Hα line emission, which traces star formation on much shorter ~10 Myr timescales. However, through the past year of his PhD studies, he has found that these indicators are largely affected by dust extinction and trace overlapping timescales. He has now developed an improved method for identifying rejuvenating galaxies that is computationally inexpensive and uses only commonly observed regions of a galaxy’s spectral energy distribution.
Using stellar population synthesis codes, he studied the contribution of stars over 20 solar masses – capable of ionizing their surrounding media – to a galaxy’s UV emission. Short times (<10 Myr) after a burst of star formation, these ionizing stars account for over 90% of the integrated UV emission of the stellar population. While this contribution decreases over time, UV and Hα emission from rejuvenating galaxies does not trace star formation on distinct timescales. Dylan has derived a relation to convert a galaxy’s Hα emission to the UV emission produced by ionizing stars, to isolate the UV emission originating from stars below 20 solar masses. This results in two SFR indicators on distinct timescales, and coupled with dust corrections, offers a significantly more reliable classification diagnostic. A paper describing this method is currently in preparation to be submitted to MNRAS.
//
Dylan est doctorant à McMaster University et travaille avec Dr. Laura Parker. Il a obtenu son Bachelor en physique et en mathématiques à McGill et a fait la transition vers l’étude de l’astrophysique pour sa maîtrise, obtenue à McMaster. L’objectif principal de la recherche de Dylan est d’étudier la population — très rare — de galaxies “rajeunissantes” à l’aide d’observations. Il est largement admis que l’évolution typique d’une galaxie est sa transition de la formation d’étoiles jusqu’à l’extinction. Cependant, si l’approvisionnement en gaz froid d’une galaxie est reconstitué après avoir été éteinte (en raison de processus internes ou environnementaux), la formation d’étoiles peut se rallumer dans un processus connu sous le nom de “rajeunissement”.
La maîtrise de Dylan s’est focalisée sur l’étude des propriétés du gaz des galaxies rajeunissantes à l’aide d’une méthode de sélection existante (Cleland & McGee, 2021). Cette méthode repose sur la comparaison de l’émission ultraviolette (UV), qui retrace la formation d’étoiles sur des échelles de temps d’environ 100 millions d’années, à l’émission de la raie Hα, qui retrace la formation d’étoiles sur des échelles de temps beaucoup plus courtes d’environ 10 millions d’années. Cependant, au cours de la dernière année de ses études de doctorat, Dylan a découvert que ces indicateurs sont largement affectés par l’extinction due à la poussière et qu’ils tracent des échelles de temps qui se chevauchent. Dorénavant, il a développé une meilleure méthode pour identifier les galaxies rajeunissantes qui est peu coûteuse en termes de calcul et qui utilise uniquement les régions couramment observées de la distribution spectrale d’énergie d’une galaxie.
En utilisant des codes de synthèse de populations stellaires, il a étudié la contribution des étoiles de plus de 20 masses solaires — capables d’ioniser leur milieu environnant — à l’émission UV d’une galaxie. Peu de temps après une explosion de formation d’étoiles (< 10 millions d’années), ces étoiles ionisantes représentent plus de 90 % de l’émission UV intégrée de la population stellaire totale. Bien que cette contribution diminue avec le temps, l’émission UV et Hα des galaxies rajeunissantes ne trace donc pas la formation d’étoiles sur des échelles de temps distinctes. Dylan a dérivé une relation pour convertir l’émission Hα d’une galaxie en émission UV produite par les étoiles ionisantes, afin d’isoler l’émission UV provenant d’étoiles de moins de 20 masses solaires. Il en résulte alors deux indicateurs de taux de formation d’étoiles sur des échelles de temps distinctes et, couplés à des corrections d’extinction liées à la poussière, offre un diagnostic de classification nettement plus fiable. Un article décrivant cette méthode est actuellement en préparation pour être soumis au journal MNRAS.