Nouvelles de l’Office Gemini Canadien

GRACES a un nouveau Calculateur de Temps d’Intégration

GRACES, le spectrographe d’accès à distance au spectrographe d`ESPaDOnS au CFHT, a maintenant un nouveau script Python pour son Calculateur de Temps d’Intégration (CTI). C’est ce que nos utilisateurs.trices nous demandaient depuis un certain temps déjà. L’ancien CTI fonctionnait comme un script IDL, ce qui signifiait que les étudiant.es devaient payer pour avoir la licence IDL pour l’utiliser. Cet ancien script IDL est toujours disponible, à titre de référence uniquement; il a de nombreux bugs et n’a pas été mis à jour. Nous recommandons vivement aux utilisateurs.trices d’utiliser le nouveau script Python qui a été recalibré et qui possède également de nombreuses nouvelles fonctionnalités. Il est capable de déterminer les magnitudes limites, les temps d’exposition, les rapports S / B, les niveaux de fond, etc., pour toutes les configurations GRACES disponibles, pour tout type de conditions d’observation et différents types de cibles. Pour accéder aux informations sur son téléchargement et son utilisation, voir ici.

Communiqués de presse canadiens récents

Des observations de Sursauts Radio Rapides approfondissent le mystère astronomique

Le 5 janvier, une équipe internationale d’astronomes dirigée par Benito Marcote (JIVE, Dwingeloo) et comprenant SP Tendulkar, M. Bhardwaj, VM Kaspi, D. Michilli, B. Andersen, PJ Boyle, C. Brar, P. Chawla, M. Dobbs, E. Fonseca, A. Josephy, A. Naidu, C. Patel, Z. Pleunis, SR Siegel & AV Zwaniga (Université McGill), ont annoncé la localisation réussie, grâce à Gemini-North, d’un sursaut radio rapide à répétition (=Fast Radio Burst) dans le bras spiral d’une galaxie spirale massive proche. FRB180916.J0158 + 65 a été découvert pour la première fois par CHIME en 2018, et le réseau européen VLBI a ensuite été utilisé pour localiser précisément son emplacement. Des observations de suivi avec GMOS-N à Gemini-Nord ont permis de mesurer sa distance et l’enrichissement chimique de son environnement. Ce SRR est l’un des 5 seuls avec un emplacement précisément connu et seulement le deuxième parmi de telles sources qui montre des sursauts répétés. La galaxie spirale hôtesse de ce SRR est à z = 0,034 et c’est donc l’exemple connu le plus proche de la Terre à ce jour. Parce que ce SRR est situé dans un environnement très différent de celui connu précédemment, ce résultat remet en question les théories sur l’origine de ces sursauts. Le communiqué de presse peut être trouvé ici et l’article Nature ici.

Gemini détecte le vent le plus énergique d`un quasar éloigné

Le 14 avril, un communiqué de presse a été publié sur la découverte du vent le plus énergique jamais mesuré d`un quasar éloigné. L’article dans l’ApJ dirigé par Hyunseop Choi (Université de l’Oklahoma) et incluant Sarah Gallagher (Université de Western Ontario et Agence Spatiale Canadienne), montre que SDSSJ135246.37 + 423923.5 a un écoulement sortant se déplaçant à -38000 km/s (= 13% de la vitesse de la lumière), avec une largeur de vitesse d’environ 10000 km/s, ce qui est la plus grande vitesse de sortie mesurée à ce jour. Le trou noir supermassif alimentant ce quasar a été mesurré à 8,6 x 109 masse solaire. L`écoulement sortant balaie suffisamment d’énergie pour pouvoir avoir un impact dramatique sur la formation d’étoiles dans toute une galaxie.

Des jeunes planètes mordent la poussière

Figure 1: Six disques circumstellaires observés avec GPI montrant la diversité des formes et des tailles qu’ils peuvent prendre. Crédit: Gemini/NOIRlab/NSF/AURA/T.Esposito/T.Rector, M.Zamani, D. de Martin.

Le 24 juin, l’équipe GPIES (Gemini Planet Imager Exoplanet Survey) a publié un communiqué de presse sur leur collection de disques de débris poussiéreux autour de jeunes étoiles observées avec GPI à Gemini-South. L’article dans l’AJ est dirigé par Thomas Esposito (U de Californie, Berkeley) et incluent Sebastian Bruzzone, Stan Metchev (U of Western Ontario), René Doyon, Julien Rameau (U de Montréal), Ruobing Dong (U de Victoria), Zachary Draper, Benjamin Gerard, Christian Marois, Brenda Matthews (CNRC, U de Victoria). Les images polarimétriques de ces 26 objets constituent la plus grande collection d’images nettes et détaillées, d’une qualité de données très uniforme, de disques de débris poussiéreux autour de jeunes étoiles. Les jeunes étoiles étudiées varient de dizaines de millions à des centaines de millions d’années. Les trous et les déformations créées par la formation de planètes sont visibles dans leurs disques de poussière. Ces images révèlent la grande variété de formes et de tailles que les systèmes stellaires peuvent prendre pendant leur enfance. Le communiqué de presse est disponible ici.

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